Le Centre européen des produits de l’enfant (CEPE) s’est associé à NPD Group et La Revue du Jouet pour encourager la réflexion, l’étude et l’analyse du marché chez ses étudiants qui, répartis en plusieurs groupes, ont « planché » sur trois catégories.
Nous vous livrons quelques extraits de la réflexion des lauréats de cette compétition dans la catégorie « Poupées » : Candice Barbeau, Maude Gruyer, Naila Hafsia, Maeva Poignant et Anne Segura, parrainé par Mouhamath Ndiaye, Senior Analyst chez NPD Group…
Monster High ou Barbie dans la catégorie des poupées mannequins, My Little Pony ou Littlest PetShop du côté des mini-poupées, autant de marques qui envahissent les linéaires et dont la profusion montre l'étendue de l'offre proposée aux petites filles. Comment les industriels font-ils alors pour tirer leur épingle du jeu afin de se différencier et de conquérir le cœur de enfants ?
Bien qu'il s'agisse de deux segments très différents, la poupée mannequin et la mini-poupée sont, l'une comme l'autre, très influencées par des paramètres extérieurs qui impactent les pratiques ludiques des enfants. L'un des premiers est l'influence de la société et des évolutions qui l'ont transformée. On peut ainsi constater que l'univers de la poupée mannequin s'est largement adapté aux styles comportementaux et vestimentaires des petites filles et de leurs idoles, à qui elles s'identifient très largement. Les mini-univers, quant à eux, ont plutôt tendance à s'adapter aux centres d'intérêts des petites filles, comme l'équitation ou les soins aux animaux au sens large.
On constate également que les petites filles d'aujourd'hui font de plus en plus attention à leur apparence et à l'image qu'elles renvoient dans le but d'imiter leurs aînées. C'est pourquoi les industriels leur proposent des produits qu'elles vont pouvoir accessoiriser, coiffer et maquiller à leur guise.
Un marché sous influences…
Les phénomènes de mode influencent profondément le secteur de la poupée, notamment ceux provenant du cinéma ou de la littérature. Ces phénomènes évoluant avec le temps, les industriels sont constamment amenés à réagir ou à anticiper ces évolutions.
Au-delà des tendances récurrentes, des phénomènes tels que les jouets rétro, qui favorisent les réminiscences des souvenirs d'enfance chez les parents, sont prises en compte dans les stratégies marketing. Par exemple, My Little Pony, qui date de 1983, reste l'une des propriétés phare de la catégorie des mini-poupées.
Par ailleurs, les mini-univers se déclinent souvent en une série de personnages pour inciter les enfants à les acheter un par un pour les collectionner. Les industriels jouent de ce phénomène et ont mis en place des stratégies de prix qui encouragent les enfants et leurs parents à acheter ces personnages et leurs univers, grâce aux prix attractifs qui permettent des achats modiques, mais plus fréquents.
Enfin, une tendance aux jeux connectés a récemment vu le jour. Les Kidipets, par exemple, sont une gamme de petits animaux interactifs qui bénéficient d'un look personnalisé, tant au niveau de la console que de son support amovible, avec lesquels les enfants peuvent interagir grâce à leur écran tactile rétroéclairé. Cependant, lorsqu'il s'agit de leurs enfants, certains parents refusent d'acheter ces jouets car ils préfèrent les protéger du « tout-connecté ». Ils privilégieront donc l'achat d'objets dits « vintage », ou réguleront l'utilisation des jouets connectés et numériques. Ces influences variées ayant un impact sur l'esthétique des poupées mannequins ou des mini-poupées, nous pouvons déjà nous demander à quoi ressembleront les produits de demain. Seront-ils totalement connectés ? Ou à l'image d'héroïnes encore inconnues ? Qui sait… Être créatif et innovant sera le futur challenge des industriels !
Monster High ou Barbie dans la catégorie des poupées mannequins, My Little Pony ou Littlest PetShop du côté des mini-poupées, autant de marques qui envahissent les linéaires et dont la profusion montre l'étendue de l'offre proposée aux petites filles. Comment les industriels font-ils alors pour tirer leur épingle du jeu afin de se différencier et de conquérir le cœur de enfants ?
Bien qu'il s'agisse de deux segments très différents, la poupée mannequin et la mini-poupée sont, l'une comme l'autre, très influencées par des paramètres extérieurs qui impactent les pratiques ludiques des enfants. L'un des premiers est l'influence de la société et des évolutions qui l'ont transformée. On peut ainsi constater que l'univers de la poupée mannequin s'est largement adapté aux styles comportementaux et vestimentaires des petites filles et de leurs idoles, à qui elles s'identifient très largement. Les mini-univers, quant à eux, ont plutôt tendance à s'adapter aux centres d'intérêts des petites filles, comme l'équitation ou les soins aux animaux au sens large.
On constate également que les petites filles d'aujourd'hui font de plus en plus attention à leur apparence et à l'image qu'elles renvoient dans le but d'imiter leurs aînées. C'est pourquoi les industriels leur proposent des produits qu'elles vont pouvoir accessoiriser, coiffer et maquiller à leur guise.
Un marché sous influences…
Les phénomènes de mode influencent profondément le secteur de la poupée, notamment ceux provenant du cinéma ou de la littérature. Ces phénomènes évoluant avec le temps, les industriels sont constamment amenés à réagir ou à anticiper ces évolutions.
Au-delà des tendances récurrentes, des phénomènes tels que les jouets rétro, qui favorisent les réminiscences des souvenirs d'enfance chez les parents, sont prises en compte dans les stratégies marketing. Par exemple, My Little Pony, qui date de 1983, reste l'une des propriétés phare de la catégorie des mini-poupées.
Par ailleurs, les mini-univers se déclinent souvent en une série de personnages pour inciter les enfants à les acheter un par un pour les collectionner. Les industriels jouent de ce phénomène et ont mis en place des stratégies de prix qui encouragent les enfants et leurs parents à acheter ces personnages et leurs univers, grâce aux prix attractifs qui permettent des achats modiques, mais plus fréquents.
Enfin, une tendance aux jeux connectés a récemment vu le jour. Les Kidipets, par exemple, sont une gamme de petits animaux interactifs qui bénéficient d'un look personnalisé, tant au niveau de la console que de son support amovible, avec lesquels les enfants peuvent interagir grâce à leur écran tactile rétroéclairé. Cependant, lorsqu'il s'agit de leurs enfants, certains parents refusent d'acheter ces jouets car ils préfèrent les protéger du « tout-connecté ». Ils privilégieront donc l'achat d'objets dits « vintage », ou réguleront l'utilisation des jouets connectés et numériques. Ces influences variées ayant un impact sur l'esthétique des poupées mannequins ou des mini-poupées, nous pouvons déjà nous demander à quoi ressembleront les produits de demain. Seront-ils totalement connectés ? Ou à l'image d'héroïnes encore inconnues ? Qui sait… Être créatif et innovant sera le futur challenge des industriels !