Législation, distribution, communication… A l'issue de la dernière Assemblée générale de la Fédération des industries Jouet-Puériculture, Florent Leroux, son président, a dressé le bilan des actions menées et indiqué les priorités à venir.
Cette première année de mandat s'est plutôt bien déroulée puisque nous avons atteint les objectifs que nous nous étions fixés en interne dans différents domaines, et notamment en matière de valorisation et de défense des intérêts des entreprises de jeux et jouets. Nous avons davantage communiqué dans ce sens, d'autant que nous avons bénéficié des résultats positifs de notre marché tout au long de l'année 2014. Nous avons également un autre projet qui nous tient à cœur : les espaces ludiques en milieu scolaire, que nous avons développés depuis une dizaine d'années dans les écoles primaires et maternelles, en collaboration avec l'Education nationale. C'est une initiative qui fonctionne très bien, qui contribue à renforcer la valeur des jeux et des jouets en tant que facilitateur de l'intégration sociale des enfants, et qui est de mieux en mieux accueillie par les mairies.
Par ailleurs, nous sommes toujours très actifs auprès de nos adhérents pour faire évoluer la convention collective de la branche ; et aussi et surtout pour les accompagner dans les méandres des réglementations, des lois et des normes qui évoluent constamment. Cette expérience a d'ailleurs sans doute été la plus nouvelle et la plus enrichissante de ma première année de mandat. En effet, j'ai pu constater à quel point tout cela évolue et quels sont les moyens qui nous permettent de nous faire entendre sur des dossiers comme l'affichage Triman, au départ très coûteux et très complexe pour les entreprises, mais avec de meilleures solutions à l'arrivée ; la loi sur les ondes électromagnétiques avec l'interdiction de la publicité pour les produits idoines destinés aux enfants de moins de 14 ans, pour laquelle nous avons obtenu une dérogation pour les tablettes ; le cumul des lois européennes et nationales qui sont difficiles à gérer par les industriels, notamment en termes de coût, concernant, par exemple, les substances contenues dans les produits… Bref, beaucoup de choses qui mettent en péril notre compétitivité via des pertes de temps et des coûts.
Il y a eu plusieurs allers/retours sur ce sujet. Nous avions décidé, en accord avec la FCJPE, de proposer aux pouvoirs publics un accord qui faisait état, au départ, d'un délai de règlement de 100 jours pour le permanent et de 80 jours pour la saison, ce qui donnait un peu de latitude aux spécialistes. Toutefois, bien que notre branche ait été reconnue comme traitant d'une activité saisonnière, cette proposition a été retoquée, dans un premier temps, au profit d'une recommandation de 90 jours tout au long de l'année, qui ne répondait nullement à la problématique de la saisonnalité, mais nous donnait quand même 30 jours supplémentaires par an. Puis, nouveau changement avec des délais de 85 jours pour le permanent et de 75 jours pour la saison, soit 10 jours d'écart pour marquer la saisonnalité. Nos deux fédérations sont donc toujours en pourparlers avec le ministère pour demander à augmenter ces délais qui n'apportent quasiment aucun changement par rapport à 2014.
Tout d'abord, suivre l'ensemble des évolutions des aspects réglementaires et les adapter au mieux à notre profession pour renforcer sa compétitivité. Nous allons également intensifier nos actions communes avec la FCJPE, et notamment la mise en place d'une charte de bonnes pratiques entre les industriels et les distributeurs spécialisés, et d'une démarche logistique pour mettre en place des indicateurs communs pour mesurer nos performances dans ce domaine. Objectif : améliorer nos processus communs et notre façon de travailler ensemble. Enfin, nous allons poursuivre nos actions de communication pour valoriser la filière, accompagner nos adhérents dans leurs adaptations aux évolutions du marché à tous les niveaux, et continuer à conforter la présence de la FJP dans les instances internationales.
Quel bilan tirez-vous de votre premier mandat et quelles ont été les principales actions menées par la FJP au cours de ce dernier exercice ?
Cette première année de mandat s'est plutôt bien déroulée puisque nous avons atteint les objectifs que nous nous étions fixés en interne dans différents domaines, et notamment en matière de valorisation et de défense des intérêts des entreprises de jeux et jouets. Nous avons davantage communiqué dans ce sens, d'autant que nous avons bénéficié des résultats positifs de notre marché tout au long de l'année 2014. Nous avons également un autre projet qui nous tient à cœur : les espaces ludiques en milieu scolaire, que nous avons développés depuis une dizaine d'années dans les écoles primaires et maternelles, en collaboration avec l'Education nationale. C'est une initiative qui fonctionne très bien, qui contribue à renforcer la valeur des jeux et des jouets en tant que facilitateur de l'intégration sociale des enfants, et qui est de mieux en mieux accueillie par les mairies.
Par ailleurs, nous sommes toujours très actifs auprès de nos adhérents pour faire évoluer la convention collective de la branche ; et aussi et surtout pour les accompagner dans les méandres des réglementations, des lois et des normes qui évoluent constamment. Cette expérience a d'ailleurs sans doute été la plus nouvelle et la plus enrichissante de ma première année de mandat. En effet, j'ai pu constater à quel point tout cela évolue et quels sont les moyens qui nous permettent de nous faire entendre sur des dossiers comme l'affichage Triman, au départ très coûteux et très complexe pour les entreprises, mais avec de meilleures solutions à l'arrivée ; la loi sur les ondes électromagnétiques avec l'interdiction de la publicité pour les produits idoines destinés aux enfants de moins de 14 ans, pour laquelle nous avons obtenu une dérogation pour les tablettes ; le cumul des lois européennes et nationales qui sont difficiles à gérer par les industriels, notamment en termes de coût, concernant, par exemple, les substances contenues dans les produits… Bref, beaucoup de choses qui mettent en péril notre compétitivité via des pertes de temps et des coûts.
Où en est-on des accords dérogatoires sur les délais de paiement entre distributeurs et fournisseurs ?
Il y a eu plusieurs allers/retours sur ce sujet. Nous avions décidé, en accord avec la FCJPE, de proposer aux pouvoirs publics un accord qui faisait état, au départ, d'un délai de règlement de 100 jours pour le permanent et de 80 jours pour la saison, ce qui donnait un peu de latitude aux spécialistes. Toutefois, bien que notre branche ait été reconnue comme traitant d'une activité saisonnière, cette proposition a été retoquée, dans un premier temps, au profit d'une recommandation de 90 jours tout au long de l'année, qui ne répondait nullement à la problématique de la saisonnalité, mais nous donnait quand même 30 jours supplémentaires par an. Puis, nouveau changement avec des délais de 85 jours pour le permanent et de 75 jours pour la saison, soit 10 jours d'écart pour marquer la saisonnalité. Nos deux fédérations sont donc toujours en pourparlers avec le ministère pour demander à augmenter ces délais qui n'apportent quasiment aucun changement par rapport à 2014.
Quelles sont les priorités que vous avez définies pour l'exercice en cours ?
Tout d'abord, suivre l'ensemble des évolutions des aspects réglementaires et les adapter au mieux à notre profession pour renforcer sa compétitivité. Nous allons également intensifier nos actions communes avec la FCJPE, et notamment la mise en place d'une charte de bonnes pratiques entre les industriels et les distributeurs spécialisés, et d'une démarche logistique pour mettre en place des indicateurs communs pour mesurer nos performances dans ce domaine. Objectif : améliorer nos processus communs et notre façon de travailler ensemble. Enfin, nous allons poursuivre nos actions de communication pour valoriser la filière, accompagner nos adhérents dans leurs adaptations aux évolutions du marché à tous les niveaux, et continuer à conforter la présence de la FJP dans les instances internationales.