En marge de leurs Assemblées générales respectives, la FJP et la FCJPE se sont réunies au cours d’un colloque commun où a été annoncée, notamment, la signature d’une charte de bonnes pratiques commerciales.
« Nous avons travaillé sur notre nouvelle charte pendant un an et demi, rappelle Florent Leroux, président de la FJP. C'est un signe fort entre les deux entités fournisseurs et distributeurs qui souhaitent ainsi marquer leur volonté de travailler ensemble de manière encore plus étroite que par le passé. Nous avions déjà collaboré de manière efficace sur le sujet des accords dérogatoires concernant les délais de paiement, et nous devons maintenant définir les priorités que nous allons devoir aborder au cours des prochains mois et des prochaines années, et renforcer nos processus communs. Il y a des améliorations à apporter dans les deux sens pour satisfaire, au final, les attentes des consommateurs quant aux produits et aux magasins dans lesquels ils les trouvent. Nous sommes donc actuellement en train d'évaluer ces différentes missions afin de former les groupes de travail adéquats. »
Une collaboration rendue d'autant plus nécessaire après l'intervention percutante et – parfois – volontairement provocatrice de l'économiste Philippe Moati qui tendait à démontrer que le modèle de la filière, du fait notamment de ses contraintes structurelles et conjoncturelles, avait pris un certain retard dans son adaptation aux évolutions des modes de consommation. « Nous allons essayer, à la suite de tout ce que nous avons entendu, de nous réunir à nouveau dans les meilleurs délais, sous l'égide d'un prestataire externe, poursuit Florent Leroux. Objectif : envisager de nouveaux axes de réflexion qui nous permettent de mieux appréhender les nouveaux comportements des consommateurs, savoir ce qu'ils veulent et ce qu'ils attendent de nous ; et prendre ainsi les mesures qui s'imposent. »
Retour sur 2015 ? En plus des axes de travail concernant la communication sur la filière, les nombreuses réglementations (affichage Triman, projet de loi sur le BPA, décalage du paiement de la prime à la naissance…) et la représentation des adhérents auprès des pouvoirs publics et instances internationales, les deux fédérations ont figé les accords dérogatoires sur les délais de paiement à 95 jours durant le permanent et 75 jours d'octobre à décembre. 2016 s'annonce dans la continuité, notamment au niveau des actions réglementaires, avec la mise en œuvre des recommandations de la nouvelle charte et le suivi des indicateurs logistiques communs – dont la démarche a été entamée en collaboration avec l'organisme ECR – pour mesurer objectivement, puis optimiser, la qualité des livraisons.
« La qualité des relations que nous entretenons au sein de la filière est l'une des composantes particulières et essentielles de notre culture et de notre métier, souligne Jean-Michel Grunberg, président de la FCJPE. L'état d'esprit est donc là, auquel s'ajoute désormais une prise de conscience partagée que la filière « spécialistes », c'est-à-dire les fabricants et les commerces de jouet, doit évoluer. En effet, nous fonctionnons encore aujourd'hui sur un modèle qui n'est plus adapté, notamment depuis l'instauration de la LME. » Et qui doit également prendre en compte les profondes mutations des modes de consommation, sans oublier un vrai travail de fond à opérer sur la chaîne d'approvisionnement : fluidité des stocks, disponibilité des produits en magasin, sorties caisse… Des éléments fondamentaux qui concernent aussi bien les fournisseurs que les distributeurs, dans l'optique de mieux servir les clients.
« Les commerces spécialisés ne peuvent pas être les seuls à porter les stocks et à subir les ruptures, ajoute Jean-Michel Grunberg. Du fait de notre offre permanente, tout le monde semble avoir bien pris conscience que nous ne voulons pas être noyés dans la masse de ceux qui se servent du jouet de manière essentiellement saisonnière. Nos enseignes sont indispensables à l'expression des marques et à leur mise en valeur, et constituent les meilleurs relais entre les produits et les consommateurs. » D'où le besoin de services apportés par les fournisseurs pour optimiser la valorisation de leurs marques en magasin ; et le respect des bonnes pratiques commerciales, en particulier des livraisons aux bonnes dates et dans les bonnes quantités.
« Nous devons intensifier nos échanges afin que chacun comprenne mieux les contraintes des uns et des autres, et détermine les causes et les conséquences des problèmes pour entrer ainsi dans un système vertueux, estime Jean-Michel Grunberg. Cela nous permettra de combler le retard que nous avons pris par rapport à d'autres filières, en regard des profondes mutations économiques et sociologiques. »
Les chantiers prioritaires ? Ils sont principalement au nombre de trois : la qualité et la réactivité de l'information que les fournisseurs doivent apporter sur les produits en eux-mêmes et sur les quantités mises sur le marché ; la chaîne d'approvisionnement sur laquelle des premières mesures ont été engagées : fiches produits, indicateurs de performance… ; et la valorisation du jouet au niveau institutionnel en communiquant encore davantage et en commun sur ses bienfaits auprès des enfants.
La charte signée par la FJP et la FCJPE, intitulée « Ensemble pour développer la filière Jouet », repose sur sept engagements majeurs :
- Le développement d'une relation loyale et des bonnes pratiques pour la filière,
- L'amélioration de la gestion des flux d'informations et de marchandises,
- La différenciation de la relation commerciale,
- La promotion des accords de paiement dérogatoires,
- L'intensification des échanges au sein de la filière,
- Le développement de l'image institutionnelle du jouet,
- Le choix d'une même entité de médiation indépendante pour régler les litiges consommateurs.
Une collaboration rendue d'autant plus nécessaire après l'intervention percutante et – parfois – volontairement provocatrice de l'économiste Philippe Moati qui tendait à démontrer que le modèle de la filière, du fait notamment de ses contraintes structurelles et conjoncturelles, avait pris un certain retard dans son adaptation aux évolutions des modes de consommation. « Nous allons essayer, à la suite de tout ce que nous avons entendu, de nous réunir à nouveau dans les meilleurs délais, sous l'égide d'un prestataire externe, poursuit Florent Leroux. Objectif : envisager de nouveaux axes de réflexion qui nous permettent de mieux appréhender les nouveaux comportements des consommateurs, savoir ce qu'ils veulent et ce qu'ils attendent de nous ; et prendre ainsi les mesures qui s'imposent. »
Retour sur 2015 ? En plus des axes de travail concernant la communication sur la filière, les nombreuses réglementations (affichage Triman, projet de loi sur le BPA, décalage du paiement de la prime à la naissance…) et la représentation des adhérents auprès des pouvoirs publics et instances internationales, les deux fédérations ont figé les accords dérogatoires sur les délais de paiement à 95 jours durant le permanent et 75 jours d'octobre à décembre. 2016 s'annonce dans la continuité, notamment au niveau des actions réglementaires, avec la mise en œuvre des recommandations de la nouvelle charte et le suivi des indicateurs logistiques communs – dont la démarche a été entamée en collaboration avec l'organisme ECR – pour mesurer objectivement, puis optimiser, la qualité des livraisons.
Information et approvisionnements…
« La qualité des relations que nous entretenons au sein de la filière est l'une des composantes particulières et essentielles de notre culture et de notre métier, souligne Jean-Michel Grunberg, président de la FCJPE. L'état d'esprit est donc là, auquel s'ajoute désormais une prise de conscience partagée que la filière « spécialistes », c'est-à-dire les fabricants et les commerces de jouet, doit évoluer. En effet, nous fonctionnons encore aujourd'hui sur un modèle qui n'est plus adapté, notamment depuis l'instauration de la LME. » Et qui doit également prendre en compte les profondes mutations des modes de consommation, sans oublier un vrai travail de fond à opérer sur la chaîne d'approvisionnement : fluidité des stocks, disponibilité des produits en magasin, sorties caisse… Des éléments fondamentaux qui concernent aussi bien les fournisseurs que les distributeurs, dans l'optique de mieux servir les clients.
« Les commerces spécialisés ne peuvent pas être les seuls à porter les stocks et à subir les ruptures, ajoute Jean-Michel Grunberg. Du fait de notre offre permanente, tout le monde semble avoir bien pris conscience que nous ne voulons pas être noyés dans la masse de ceux qui se servent du jouet de manière essentiellement saisonnière. Nos enseignes sont indispensables à l'expression des marques et à leur mise en valeur, et constituent les meilleurs relais entre les produits et les consommateurs. » D'où le besoin de services apportés par les fournisseurs pour optimiser la valorisation de leurs marques en magasin ; et le respect des bonnes pratiques commerciales, en particulier des livraisons aux bonnes dates et dans les bonnes quantités.
« Nous devons intensifier nos échanges afin que chacun comprenne mieux les contraintes des uns et des autres, et détermine les causes et les conséquences des problèmes pour entrer ainsi dans un système vertueux, estime Jean-Michel Grunberg. Cela nous permettra de combler le retard que nous avons pris par rapport à d'autres filières, en regard des profondes mutations économiques et sociologiques. »
Les chantiers prioritaires ? Ils sont principalement au nombre de trois : la qualité et la réactivité de l'information que les fournisseurs doivent apporter sur les produits en eux-mêmes et sur les quantités mises sur le marché ; la chaîne d'approvisionnement sur laquelle des premières mesures ont été engagées : fiches produits, indicateurs de performance… ; et la valorisation du jouet au niveau institutionnel en communiquant encore davantage et en commun sur ses bienfaits auprès des enfants.
En bref
La charte signée par la FJP et la FCJPE, intitulée « Ensemble pour développer la filière Jouet », repose sur sept engagements majeurs :
- Le développement d'une relation loyale et des bonnes pratiques pour la filière,
- L'amélioration de la gestion des flux d'informations et de marchandises,
- La différenciation de la relation commerciale,
- La promotion des accords de paiement dérogatoires,
- L'intensification des échanges au sein de la filière,
- Le développement de l'image institutionnelle du jouet,
- Le choix d'une même entité de médiation indépendante pour régler les litiges consommateurs.