Commençons par les présentations…
J'ai 46 ans, je suis titulaire d'un DESS de contrôle de gestion, et j'ai d'abord exercé différentes responsabilités au sein de la direction financière des sociétés OMV en Autriche et Bidim Geosynthetics en région parisienne. En 1999, j'ai rejoint le Groupe Ravensburger au sein duquel j'ai occupé le poste de directeur général de la filiale de production, située en Bourgogne, avant d'évoluer vers des fonctions internationales au siège en Allemagne. Enfin, j'assure depuis quelques années la direction générale finances/controlling de la division Jeux/Puzzles de Ravensburger, ainsi que la même responsabilité au sein de la filiale française du groupe basée près de Mulhouse.
Pourquoi vous êtes-vous engagé à la présidence de la FJP ?
Cela fait cinq ans que je suis membre du Comité directeur de la FJP. Cet engagement s'inscrit dans la politique générale de notre groupe qui consiste à participer activement aux actions des institutions nationales et internationales pour y représenter l'entreprise et contribuer à faire avancer les dossiers concernant nos filières et nos marchés.
J'ai donc été candidat au vu de la qualité des travaux engagés au cours des dernières années à la FJP par les deux précédents présidents, Bruno Bérard et Pierre Laura, et par le Comité directeur avec lequel j'ai pu nouer de nombreux contacts et échanger de manière très constructive. Ma candidature a pris forme en fin d'année 2013, quand nous avons appris le départ à la retraite de Pierre Laura, et après avoir été sollicité par certains membres de la FJP.
Votre spécialisation dans la finance est-elle la marque d'une évolution du marché ?
Non, je suis un homme de finance de par ma formation et ma fonction, mais en tant que directeur général, j'assure toutes les fonctions inhérentes à ce poste « généraliste », y compris le commercial et le marketing. D'ailleurs, aujourd'hui, les travaux de la FJP portent davantage sur les aspects réglementaires. Ma spécificité n'a donc aucun lien avec les évolutions de la filière et du marché, et donc bien sûr de la fédération.
Quelles vont être les priorités de votre mandat ?
Je vais être l'animateur de tous les travaux engagés par la FJP que nous allons poursuivre cette année. C'est donc un changement dans la continuité, au niveau des actions comme de la méthode. Michel Moggio gère très bien toute la partie opérationnelle et les priorités que nous nous sommes fixées, et nous allons continuer à faire face aux dossiers qui nous seront imposés, notamment en termes de réglementation. Cela concerne l'environnement, les négociations commerciales, les directives européennes auxquelles s'ajoutent les décisions nationales que nous nous attachons à limiter au maximum pour éviter que les industriels ne subissent des mesures parfois très contraignantes à mettre en place.
Comment analysez-vous le marché du jouet en France et comment le voyez-vous évoluer à court et moyen termes ?
Le marché a réalisé une légère hausse de 1 % en 2013, tout en étant de plus en plus marqué par les effets d'une forte saisonnalité qui complique le « pilotage » de notre activité et nos prévisions, tant au niveau des industriels que des distributeurs. Pour 2014, nous estimons quand même que le marché devrait à nouveau se situer dans une croissance très mesurée.
La puériculture, en revanche, a davantage souffert avec une baisse de 5 % l'année passée, et une prévision de stabilité ou de légère croissance cette année. La France est le premier marché européen pour la puériculture, grâce notamment à une natalité soutenue et régulière.
J'ai 46 ans, je suis titulaire d'un DESS de contrôle de gestion, et j'ai d'abord exercé différentes responsabilités au sein de la direction financière des sociétés OMV en Autriche et Bidim Geosynthetics en région parisienne. En 1999, j'ai rejoint le Groupe Ravensburger au sein duquel j'ai occupé le poste de directeur général de la filiale de production, située en Bourgogne, avant d'évoluer vers des fonctions internationales au siège en Allemagne. Enfin, j'assure depuis quelques années la direction générale finances/controlling de la division Jeux/Puzzles de Ravensburger, ainsi que la même responsabilité au sein de la filiale française du groupe basée près de Mulhouse.
Pourquoi vous êtes-vous engagé à la présidence de la FJP ?
Cela fait cinq ans que je suis membre du Comité directeur de la FJP. Cet engagement s'inscrit dans la politique générale de notre groupe qui consiste à participer activement aux actions des institutions nationales et internationales pour y représenter l'entreprise et contribuer à faire avancer les dossiers concernant nos filières et nos marchés.
J'ai donc été candidat au vu de la qualité des travaux engagés au cours des dernières années à la FJP par les deux précédents présidents, Bruno Bérard et Pierre Laura, et par le Comité directeur avec lequel j'ai pu nouer de nombreux contacts et échanger de manière très constructive. Ma candidature a pris forme en fin d'année 2013, quand nous avons appris le départ à la retraite de Pierre Laura, et après avoir été sollicité par certains membres de la FJP.
Votre spécialisation dans la finance est-elle la marque d'une évolution du marché ?
Non, je suis un homme de finance de par ma formation et ma fonction, mais en tant que directeur général, j'assure toutes les fonctions inhérentes à ce poste « généraliste », y compris le commercial et le marketing. D'ailleurs, aujourd'hui, les travaux de la FJP portent davantage sur les aspects réglementaires. Ma spécificité n'a donc aucun lien avec les évolutions de la filière et du marché, et donc bien sûr de la fédération.
Quelles vont être les priorités de votre mandat ?
Je vais être l'animateur de tous les travaux engagés par la FJP que nous allons poursuivre cette année. C'est donc un changement dans la continuité, au niveau des actions comme de la méthode. Michel Moggio gère très bien toute la partie opérationnelle et les priorités que nous nous sommes fixées, et nous allons continuer à faire face aux dossiers qui nous seront imposés, notamment en termes de réglementation. Cela concerne l'environnement, les négociations commerciales, les directives européennes auxquelles s'ajoutent les décisions nationales que nous nous attachons à limiter au maximum pour éviter que les industriels ne subissent des mesures parfois très contraignantes à mettre en place.
Comment analysez-vous le marché du jouet en France et comment le voyez-vous évoluer à court et moyen termes ?
Le marché a réalisé une légère hausse de 1 % en 2013, tout en étant de plus en plus marqué par les effets d'une forte saisonnalité qui complique le « pilotage » de notre activité et nos prévisions, tant au niveau des industriels que des distributeurs. Pour 2014, nous estimons quand même que le marché devrait à nouveau se situer dans une croissance très mesurée.
La puériculture, en revanche, a davantage souffert avec une baisse de 5 % l'année passée, et une prévision de stabilité ou de légère croissance cette année. La France est le premier marché européen pour la puériculture, grâce notamment à une natalité soutenue et régulière.