Télétravail, activité réduite, déplacements limités… Le confinement a aussi soudainement que profondément modifié notre mode de vie, faisant resurgir quelques habitudes oubliées et révélant de nouveaux divertissements. Pour nous en parler aujourd’hui, Bruno Bokanowski, directeur de la rédaction de La Revue du Jouet.
- J’habite…
« Une maison à Meyrargues, à une quinzaine de km au nord d’Aix-en-Provence, avec un grand jardin et un accès direct aux collines qui l’entourent, sans passer par la case « Bonjour-Gendarmerie Nationale-Attestation SVP ! » Je suis en télétravail en compagnie de ma femme, qui a fermé son cabinet d’orthophonie et s’essaie actuellement aux téléconsultations, de mon fils tellement heureux d’avoir appris que le bac se déroulerait en contrôle continu qu’il se lève tous les jours vers 13 heures pour fêter ça, de ma fille rapatriée de Londres la veille du confinement avec le Covid-19 dans ses bagages (elle va bien !) et de nos cinq chats (qui vont très bien aussi !). »
- J’ai lu ou relu, vu ou revu, écouté ou réécouté…
« J’en ai profité pour écluser quelques polars et ouvrages historiques que j’affectionne tout particulièrement et que je réserve d’habitude aux vacances d’été. Côté télévision, beaucoup de documentaires dans les thématiques « Histoire-Culture-Société » des chaînes Planète, Histoire et National Geographic, mais aussi trois saisons d’affilée de la série Baron Noir, les incontournables de Funès en famille et une super nouvelle série intitulée « Why Women Kill ». Si vous avez aimé Desperate Housewives, vous allez adorer ! Et pour la partie musique, j’ai ma playlist que j’écoute en travaillant et que je renouvelle régulièrement autour des incontournables : Pixies, Clash, Ramones, rock alternatif français... »
- Ce que je n’avais jamais fait avant le confinement…
« Faire mon propre interview dans La Revue du Jouet, sous l’insoutenable pression de Florent C. et Virginie R., notamment ! Un concept que je pense présenter comme sujet au concours d’entrée des écoles de journalisme… A part ça, ayant passé les trois-quarts de ma vie professionnelle en télétravail, je n’ai pas vraiment changé mes habitudes. Ah, si ! Avec tout ce monde à la maison, je n’arrive plus à faire ma petite sieste quotidienne après le déjeuner ! »
- Mes exercices quotidiens…
« Une promenade d’une heure et demi à « marche forcée » tous les jours, un footing d’une heure tous les deux jours, du rangement dans la maison et beaucoup de travail au jardin. La pelouse est tondue comme un green de Saint Andrews, le bois est rentré pour trois hivers sibériens, les massifs de fleurs sont désherbés et les arbres taillés pour quatre générations, les ornières du chemin comblées… Heureusement qu’il y a toujours quelque chose à faire, mais si quelqu’un cherche un jardinier pour ces derniers jours, j’arrive ! »
- Ce qui me manque le plus…
« Vous tous, bien sûr ! Mais aussi mes occupations favorites dont j’ai été privé : le rugby parce que c’est le plus beau des sports, le vélo sur les routes du Luberon, la natation en mer et en piscine, la chasse aux trésors dans les brocantes/vide-greniers que j’écume les dimanches matins en scooter... Encore quelques jours ! »