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Bruno Bokanowski

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... La part des jeux et jouets dans les nouveaux produits découverts par les enfants. Dans leur processus permanent d’apprentissage et d’acquisition de connaissances, chaque jour amène son lot de découvertes avec une notion de temporalité et de chronologie assez vague avant l’âge de 8-9 ans.

 

Ainsi, pour la plupart des enfants de moins de 10 ans, « un nouveau produit, c’est un produit qu’ils n’ont pas encore », cette règle prévalant d’autant plus lorsqu’il s’agit de jeux ou de jouets. On porte plus d’attention à ce qui nous intéresse...

L’étude « Touch Points » qui vient d’être menée(*) indique que les jeux et jouets représentent la moitié des nouveaux produits que les enfants de 4-14 ans se rappellent avoir découvert au cours des trois dernières semaines (**). Une proportion qui varie en fonction de l’âge, alors même que le nombre de nouveautés identifiées reste stable, oscillant entre deux et trois marques ou produits. Au quotidien, en dehors des jouets, il y a aussi les jeux vidéo, les vêtements, les produits technologiques, l’alimentaire, l’hygiène-beauté…

C’est beaucoup ! Faites-en vous-même l’expérience : à combien de nouveautés avez-vous été exposé(e) durant la dernière quinzaine ?

Du désir à l’achat

Les sources de découverte de ces nouveautés sont multiples, loin de se limiter aux écrans. En effet, outre la télévision, YouTube ou les réseaux sociaux, l’entourage direct (que ce soit la cellule familiale ou les copains-copines), les magasins et la cour d’école comptent également, se révélant de manière tout aussi importante comme des vecteurs de création de désir pour les enfants.

Mais, une fois qu’ils ont découvert de nouveaux produits, jouets ou autres, que se passe-t-il ? Comment et dans quelles proportions cette découverte se transforme-t-elle en demande de la part de l’enfant ? Comment l’enfant « récepteur » devient-il prescripteur ?

Concernant les jeux et jouets, plus des deux-tiers des enfants en parlent à leurs parents d’une façon ou d’une autre, et deux sur cinq en parlent à leurs pairs. Ils ne manquent pas non plus d’échanger sur le sujet avec leur frères et sœurs avec, pour finalité, l’obtention à très brève échéance le produit en question… Mais dans quelles proportions ?

Comment argumentent-ils ? Quels éléments mettent-ils en avant ? En fonction de leur âge, où cherchent-ils des appuis et des éléments de nature à convaincre leurs parents du bien-fondé de leur demande ? Pour finalement obtenir gain de cause dans quelles proportions, et avec quel niveau d’insistance ?

Autant d’interrogations pour lesquelles le rapport détaillé de l’étude apporte des réponses en fonction de l’âge et des catégories de produits, et où l’on voit que le rôle joué par les magasins demeure tout aussi important que celui de YouTube, chez les 9-14 ans, par exemple. Surtout lorsqu’on sait que près de neuf enfants sur dix fréquentent de manière assidue les hypermarchés, avec une proportion non-négligeable de détours dans le rayon des jouets, et qu’une bonne moitié d’entre eux visitent tout aussi assidûment les magasins spécialisés.

(*) Source : étude JuniorCity 2023 « Touch Points », les points de contact-clés des enfants sur les écrans et en dehors des écrans. (2.250 enfants de 4-14 ans et parents interrogés).

(**) Source : étude menée en plusieurs vagues répétitives.

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