Le 28 mai dernier, le fonds d'investissement américain Propel Equity Partners annonçait l'acquisition de la totalité de la société Juratoys, spécialisée dans les jouets en bois et les peluches au travers de ses deux marques phares, Janod et Kaloo.
Cela fait maintenant plusieurs années que nos résultats économiques sont en forte croissance. Nous avons sensiblement progressé en 2014, et nous continuons à surfer sur cette tendance très favorable en ce début de permanent. La situation est donc particulièrement positive, mais, comme c'est quasiment toujours le cas dans ce genre de conditions, nous connaissons également une augmentation significative de nos besoins en trésorerie pour financer cette croissance. Or, compte tenu de la saisonnalité de notre activité, nous étions trop largement dépendants des banques pour nos nécessités en fonds de roulement. Juratoys étant désormais présent depuis trois ans sur le marché nord-américain, nous avons acquis une visibilité qui a permis à Propel Equity Partners de nous solliciter. Nos deux entités se sont ainsi rapprochées, et nous avons conclu l'acquisition de l'entreprise à 100 % par ce fonds américain.
Ce fonds est très bien engagé sur le territoire américain au sens large, du Nord au Sud, et va profiter de notre implantation sur les marchés français et européens pour y étendre ses affaires. Propel Equity Partners a été créé par trois associés « physiques » avec pour vocation de développer des activités spécifiquement et uniquement liées au marché du jouet. Ses dirigeants veulent donc bâtir un véritable groupe dans cette filière. C'est la raison pour laquelle, après avoir commencé par acheter quelques petites sociétés américaines, ils sont passés à la vitesse supérieure avec l'acquisition du groupe Alex Toys en 2013. Aujourd'hui, ils souhaitent continuer à décliner cette stratégie sur le continent européen, là où Juratoys va leur offrir une bonne clé d'entrée pour les marques qui y sont le plus adaptées.
Nous allons d'abord renforcer notre équipe – trois recrutements sont actuellement lancés – pour nous permettre d'assurer rapidement la commercialisation des gammes d'Alex Toys au niveau européen. Cette marque est notamment spécialisée dans les produits de loisirs créatifs depuis près de 30 ans, et propose également une collection complète d'une centaine de références dans le domaine des jouets de bain. Une première offre, plutôt adaptée aux circuits de distribution spécialisés et très complémentaire aux marques Janod et Kaloo, sera d'ailleurs sélectionnée pour être présentée au prochain Préshow de Deauville.
A l'inverse, Juratoys va pouvoir profiter de belles opportunités de développement sur les marchés américains où Propel Equity Partners dispose d'une force de vente de 130 représentants et d'une implantation dans les plus grands réseaux de distribution.
Pour le reste, rien ne change. Je conserve le mandat social du groupe dont j'assure toujours la présidence de toutes les filiales (Hongkong, Angleterre et Etats-Unis) au niveau mondial ; et Ludovic Martin conserve son poste de directeur général. Aucun recrutement ne nous est imposé et nous gardons les manettes de l'entreprise en main.
Quelle était la situation qui vous a conduit à accepter l'offre d'achat du fonds d'investissement américain Propel Equity Partners ?
Cela fait maintenant plusieurs années que nos résultats économiques sont en forte croissance. Nous avons sensiblement progressé en 2014, et nous continuons à surfer sur cette tendance très favorable en ce début de permanent. La situation est donc particulièrement positive, mais, comme c'est quasiment toujours le cas dans ce genre de conditions, nous connaissons également une augmentation significative de nos besoins en trésorerie pour financer cette croissance. Or, compte tenu de la saisonnalité de notre activité, nous étions trop largement dépendants des banques pour nos nécessités en fonds de roulement. Juratoys étant désormais présent depuis trois ans sur le marché nord-américain, nous avons acquis une visibilité qui a permis à Propel Equity Partners de nous solliciter. Nos deux entités se sont ainsi rapprochées, et nous avons conclu l'acquisition de l'entreprise à 100 % par ce fonds américain.
Quels sont les principaux avantages de cette acquisition, pour Juratoys comme pour Propel Equity Partners ?
Ce fonds est très bien engagé sur le territoire américain au sens large, du Nord au Sud, et va profiter de notre implantation sur les marchés français et européens pour y étendre ses affaires. Propel Equity Partners a été créé par trois associés « physiques » avec pour vocation de développer des activités spécifiquement et uniquement liées au marché du jouet. Ses dirigeants veulent donc bâtir un véritable groupe dans cette filière. C'est la raison pour laquelle, après avoir commencé par acheter quelques petites sociétés américaines, ils sont passés à la vitesse supérieure avec l'acquisition du groupe Alex Toys en 2013. Aujourd'hui, ils souhaitent continuer à décliner cette stratégie sur le continent européen, là où Juratoys va leur offrir une bonne clé d'entrée pour les marques qui y sont le plus adaptées.
Quels vont être les changements majeurs liés à cette opération ?
Nous allons d'abord renforcer notre équipe – trois recrutements sont actuellement lancés – pour nous permettre d'assurer rapidement la commercialisation des gammes d'Alex Toys au niveau européen. Cette marque est notamment spécialisée dans les produits de loisirs créatifs depuis près de 30 ans, et propose également une collection complète d'une centaine de références dans le domaine des jouets de bain. Une première offre, plutôt adaptée aux circuits de distribution spécialisés et très complémentaire aux marques Janod et Kaloo, sera d'ailleurs sélectionnée pour être présentée au prochain Préshow de Deauville.
A l'inverse, Juratoys va pouvoir profiter de belles opportunités de développement sur les marchés américains où Propel Equity Partners dispose d'une force de vente de 130 représentants et d'une implantation dans les plus grands réseaux de distribution.
Pour le reste, rien ne change. Je conserve le mandat social du groupe dont j'assure toujours la présidence de toutes les filiales (Hongkong, Angleterre et Etats-Unis) au niveau mondial ; et Ludovic Martin conserve son poste de directeur général. Aucun recrutement ne nous est imposé et nous gardons les manettes de l'entreprise en main.