On ne change pas une idée qui gagne ! Pour la 3e année consécutive, l’institut Junior City nous propose son « calendrier de l’Avent des chiffres ». Un chiffre-clé par jour durant cette période cruciale précédant Noël, que nous vous livrons case par case. Florilège...
Avec des si...
« Si les enfants pouvaient changer le monde... »
Une bonne manière d'appréhender leurs préoccupations majeures ! Si, tel Harry Potter, ils avaient des pouvoirs magiques, la plus grande proportion des 7-10 ans œuvrerait pour stopper les guerres et lutter contre la destruction de la nature ; quand la protection de l'environnement, avec la lutte contre le réchauffement climatique, est la cause n° 1 que souhaitent défendre 42 % des 11-14 ans.
Aujourd'hui, tout autant que leurs parents, ils ont conscience des enjeux de demain.
(Source : omnibus FamilyBus septembre 2022)
Halloween
Les fêtes rythment le calendrier de beaucoup d'achats destinés aux enfants.
Pour preuve, Halloween, à nouveau très dynamique après deux années où l’engouement pour les sorties nocturnes à la chasse aux friandises avait été ralenti par les contraintes sanitaires : en 2022, 77 % des enfants de 4-14 ans ont célébré cette fête d'une manière ou d'une autre.
Parmi les trois activités qu'ils réalisent en moyenne, déguisement et maquillage sont les plus prisées (52 %), devant la visite « Freak or trick » (en mode déguisé ou maquillé) chez les voisins pour demander des bonbons (38 %).
Une fête chassant l'autre, Halloween s'inscrit comme une fête de transition qui, une fois passée, permet d'entrer dans la préparation des listes de Noël.
(Source : omnibus FamilyBus novembre 2022)
Listes
À J-12, si tous les cadeaux destinés aux enfants n’étaient pas encore achetés, près de 100 % des listes de Noël sont complètes et achevées.
Sans surprise, jeux de société, jeux vidéo et jouets de toute nature arrivent en tête de ces listes. Mais dans quelles proportions ? Tir groupé : au global, à mi-novembre, les deux-tiers des enfants de 4-14 ans avaient dans l'idée de demander des jeux vidéo (66 % d'entre eux), des jeux de société ou des jeux de cartes (64 %), et des livres ou des BD (63 %).
- Chez les plus jeunes, à savoir les 4-6 ans largement influencés par leurs parents, trois catégories de jeux et jouets émergent dans leurs souhaits : les mini-univers avec des figurines pour s'inventer des histoires (plus de 4 sur 5 prévoyaient d'en demander), une proportion identique aux demandes et suggestions de jeux de société et de coffrets d'activités créatives.
- Chez les enfants du primaire, les 7-10 ans, jeux vidéo, jeux de société et livres/BD devraient arriver au coude à coude avec, toutefois, des variations significatives entre filles et garçons, entre activités de loisirs créatifs et jeux de construction, par exemple.
- Chez les collégiens, la donne est différente, avec 4 sur 5 d'entre eux planifiant clairement de demander de l'argent, tandis qu'un peu plus de 7 sur 10 avaient dans l'idée de demander des jeux vidéo ou des vêtements.
Des vœux qui, comme chaque année, devraient être exaucés en grande partie, et dont nous estimerons les taux de transformation en janvier.
(Source : omnibus FamilyBus novembre 2022)
62 %
Netflix fait aujourd'hui partie de l'univers quotidien d'un peu plus de 6 familles sur 10 avec enfants(*). Des enfants qui considèrent cette chaîne comme celle proposant la meilleure offre de dessins animés(**) qu'ils consomment en grande quantité sur cette plateforme de programmes à la demande, avec tous les avantages du « on demand » et de la création de profil avec accès restrictif pour les plus jeunes.
Inconvénient pour les annonceurs publicitaires adressant les enfants, le manque d'accès à cette audience à la fois très conséquente et récurrente, avec toutefois un espoir à venir. Car la récente ouverture d'une offre avec « formule publicitaire » pourrait changer une partie de la donne !
Mais, à date, un espoir timide, car au sein des 62 % de foyers avec enfants ayant accès à Netflix aujourd'hui, les trois-quarts n'envisagent pas de changer leur abonnement et de profiter d'une offre moins onéreuse, avec publicité en contrepartie. Seuls 7 % ont basculé sur cette offre récemment, quand 19 % y songent « peut-être... ».
Du côté des foyers non (encore) abonnés, l'offre à prix réduit n'attire pas pour autant 71 % d'entre eux. 11 % pensent y souscrire prochainement (peut-être une idée de cadeau pour Noël ?) et les autres n'ont pas d'opinion tranchée pour l'instant(*).
Au global, des chiffres qui permettent d'espérer avoir à brève échéance entre 15 et 20 % des foyers avec enfants abonnés à la plateforme dans sa formule ouverte à la publicité. Un important potentiel d'audience « accessible aux marques », mais seulement de façon parcellaire.
La course à l'utilisation de l'audience... Tout un programme !
(Sources : (*)Omnibus FamilyBus, novembre 2022. (**)Le New Deal Média des enfants de 3-12 ans, mai 2022)
50 %
En dehors de l'argent qu'il peut recevoir en cadeau à l'occasion de Noël ou de son anniversaire, un collégien sur deux (50 % des 11-14 ans) est proactif dans une recherche de moyens pour gagner de l'argent de poche.
Au coude à coude, tâches ménagères pour un quart d'entre eux, à parité entre filles et garçons, avec davantage de 11-12 ans concernés, et revente d'affaires qui ne les intéressent plus, venant ainsi nourrir le marché de la seconde main (jeux-jouets, cartes, jeux vidéo, vêtements, etc., avec plus de filles et de 13-14 ans concernés). Dans ce contexte, baby-sitting et pet-sitting restent encore anecdotiques.
Il est également intéressant de noter que, dès l'âge de 8-9 ans, certains enfants collectionneurs se comportent déjà en « conso-traders » avertis : ils savent que « certains produits auront plus de valeur demain s'ils ne sont pas sortis de leur emballage d'origine », et ils s'en gardent bien !
(Sources : omnibus FamilyBus novembre 2022)
55 %
Tous les cadeaux de Noël ne s'achètent pas vraiment !
En effet, plus de la moitié des enfants de 7-14 ans reçoivent de l'argent ou des bons d'achat : c'est ce que rapportent 46 % des 7-10 ans et 64 % des 11-14 ans.
Et ils sont économes ! Car la moitié d'entre eux thésaurise en quasi-totalité cette manne financière, 51 % déclarant à fin janvier ne s'être rien acheté avec cet argent, sans distinctions significatives en fonction de leur âge. Les filles de 13-14 ans se révélant toutefois les plus dépensières !
(Sources : omnibus FamilyBus janvier 2022)